Lizeth Heliandil

Orchysdal ! Orchysdal !

Myrhendil a écrit:Magnifique photo !

Lizeth plane !!!

Sauf c'est Orchysdal qui saute de joie en lisant le BG de la semaine de Liz

Et bien j'avais rencontré Orchysdal lors de la soirée pour Estel, et je l'ai trouvée très jolie. Mais je n'ai pas oublié Habricotine, qui aura un rôle certain dans le BG de lundi

Après tout, c'est ma marraine authentique !

#8
Je regardais mes anciens vêtements brûler dans l'âtre de la salle commune des gardes de Gondamon et me demandais ce que j'allais faire à présent. Après avoir raconté toute mon histoire à ces gens, certaines pièces du puzzle s'étaient assemblées. Depuis un moment, des Semi-Orques avaient commencé à infiltrer l'Eriador et, plus inquiétant encore, certains s'intégraient à la population, achetant des propriétés et participant au commerce. La raison pour laquelle ils poursuivaient mon père nous était encore inconnue, et le simple fait d'être sa fille me mettait en danger. Je repensais à ma sœur et à ma mère et espérais qu'elles étaient à l'abri.


Abandonner mon identité était une chose, mais renoncer à la vérité en était une autre. Je ne pouvais rentrer chez moi, et je devais me montrer extrêmement prudente à présent pour ne pas éveiller les soupçons des Semi-Orques. Je devais retrouver mon père. Lorsque j'avais évoqué ce souhait, tout le monde s'était tu quelques instants. Ce silence en disait long, et j'imaginais déjà qu'ils pensaient tous qu'ils avaient développé une énorme quantité d'énergie pour rien si je devais me lancer de nouveau dans la gueule du loup. Puis l'un d'eux s'avança dans la lumière. C'était un Homme de grande stature, et en voyant les autres membres le regarder avec grand respect, il devait être quelqu'un d'important.

- Permettez-moi, Lizeth, de clarifier la situation. Vous vous êtes mise dans les problèmes et la confrérie des Cavaliers Solitaires n'existe pas pour foncer tête baissée dans la mêlée. Considérez-vous extrêmement chanceuse de nous avoir rencontrés à Duillond, où vous auriez pu, à la seconde où vous auriez mis un pied en dehors de cette auberge, finir dans le caniveau. Comprenez bien que ce que vous souhaitez ne peut pas être accepté dans l'état. Je ne saurais permettre que vous mettiez de nouveau en danger l'un des nôtres.

A ce moment là, je sentis que la réunion venait de prendre fin. Je comprenais parfaitement la situation. Mon imprudence avait presque mis ces gens dans le même sac que le mien. Un nain avait même trouvé la mort et je supportais très mal d'en être responsable, d'une manière ou d'une autre. Mais je refusais cependant de laisser tomber ma quête.

- Je... Je ne pourrai jamais vous rendre la pareille pour m'avoir sauvée. Ma présence vous met déjà en danger, je ... Je vais m'en aller, et vous n'entendrez plus jamais parler de moi. Au revoir.

Sur ces paroles, je m'étais dirigée en courant vers la porte et en la refermant derrière moi, je soupirai. J'étais terrorisée, et sur le point de fondre en larmes. J'avais entrepris ce voyage mais n'en avais pas imaginé les conséquences. Une fois dans ma chambre, j'ai fait rapidement mon sac, méthodiquement, sans vraiment penser à ce que je faisais. Je mis mon sac sur l'épaule et ouvris la porte.

On peut imaginer des tas de choses en ouvrant une porte, mais ce qui arriva à ce moment là était des plus improbables. Une petite silhouette se tenait devant moi. Elle était habillée d'une robe noire à écailles d'argent et un masque ressemblant à une tête d'hibou cachait son visage. Ce n'est qu'après avoir reçu quelque chose d'humide et malodorant sur la figure que je compris qu'il s'agissait d'un Hobbit. En effet, depuis une perspective plus basse - en l’occurrence le sol poussiéreux et froid -, je pus distinguer les pieds nus et poilus caractéristiques de ces petites créatures. Quant à la chose humide et malodorante, il s'agissait d'un poisson. Ce ou cette Hobbite s'approcha et me traîna dans la chambre en agrippant ma chemise. Après avoir refermée la porte, ce personnage mis ses mains potelées contre ses hanches, le poisson rebondissant au gré des mouvements, et me regarda de haut. Je n'osais pas me relever.

- Que... qu'est-ce que vous me voulez ?! m'exclamai-je, complètement choquée.
- Tous les Elfes sont donc aussi bêtes, aussi stupides, aussi débiles ?!! cria l'autre. Ça c'est parce que vous avez le cerveau bien loin des jambes, il doit avoir des interférences entre les deux. C'EST PAS POSSIBLE !! Aucun respect pour les autres. Tu mérites bien un autre coup de poisson !

C'était une Hobbite, et de bien mauvaise humeur. Elle se précipita sur moi et recommença à me frapper avec son poisson.

- Mais !... arrêtez ! criai-je tout en tentant de me protéger la tête.

Une odeur de poisson pourri commença à sentir dans toute la pièce et la nausée me tenaillait les entrailles.

- Y'a que du lembas dans ton crâne, hein ? Même pas capable d'avoir les yeux en face des trous. VA ! Va te faire tuer, tu n'as aucune idée de ce que ces bandits sont capables de faire à une petite Elfe frêle et ignare comme toi !
- Oooh, je crois que je vais vomir !!

J'eus le temps d'attraper le seau près du lit et de déverser tout ce que j'avais avalé depuis le matin.

- DÉGOÛTANTE !! dit la Hobbite en s'asseyant sur le sol et en commençant à se ronger un ongle par dessous son masque. Ça y est ? Tu te sens mieux ? Rien ne vaut une bonne purge, tu devenais verte !

Doucement, je repoussai le seau et m'essuyai le menton.

- Galaenthir Etheiren est notre chef à tous, reprit-elle sur un ton qui se voulait plus calme. Il a commencé tout en bas de l'échelle, en a vu des vertes et des pas mûres. Qu'est-ce qu'une pauvre Elfe comme toi vient donc faire dans l'histoire ? Tu es un cheveu dans la soupe, Lizeth Heliandil, et la soupe a changé de saveur.

La Hobitte fit une petit pause, s'occupant d'un autre de ses doigts.

- Mais tu sais, ça fait un moment que ça dure. Et la soupe a de plus en plus mauvais goût. On veut pas de problèmes, mais apparemment, les problèmes viennent à nous, comme des abeilles attirées par du miel.

Tout à coup, elle rampa vers moi et prit le col de ma chemise.

- Mais tu sais quoi ? chuchota t-elle, son masque collé contre ma peau. C'est que ça devient intéressaaaant ! Une petite Elfe qui débarque du fin fond du continent, qui remue le crottin de cheval, et qui ... POUF ! Attise un feu ! Je veux en savoir plus, Lizeth, pouuurquoi tu les intéresses autant !

Je me libérai, et reculai, effrayée, la respiration saccadée.

- Mouais ! dit la Hobbite en se relevant et en se dirigeant vers la porte. Tu n'y arriveras pas toute seule, cependant. La gueule du loup est grande ouverte ! Ceci dit, le chef ne veut pas que tu mettes en danger l'un d'entre nous, mais si tu ÉTAIS l'une d'entre nous, ça serait une autre paire de manches ! ALLEZ ! BON VENT !

Et elle avait claqué la porte derrière elle.


J'étais donc là, devant le feu. Je n'étais pas partie, finalement. Je ne savais pas vraiment comment les choses allaient tourner. Une chose était sûre, cette Hobbite avait raison: je ne pouvais pas y arriver toute seule. J'esquissai un petit sourire.

- Rosalynd, on y va ? me demanda la voix d'Eljoying dans le dos.

Je me retournai.

- Oui.

Ouais, je suis désolée pour l'alternance, je m'en suis rendue compte en relisant ^^ Je vais aller corriger.

Tssss, t'es dur là Aida  

C'est PARFAIIIIIT comme d'hab Liz. Vivement lundi prochain

(revoit son habricotine mentalement en train de se ronger les norteils)

Y'a plusieurs chéris en plus, je sais pas comment je vais faire et qui je choisirai. Serbi ? LG ? Ou l'inconnu Hrokrod que je n'ai jamais vu mais qu'entendu. J'accepte aussi les suggestions, tous les prétendants ! Mettez des photos!

Je vote pour Hrockrod

PS : quoi de mieux pour unir 2 Familles de renom qu'une belle Union   Vive les CSFS

J'ai pas oublié Amyn, j'ai juste hésité. Mais bon, il faut qu'il revienne, que je réentende sa voix pour retomber sous le charme <3

Ca va être la guerre des voix de charmes sur TS

Moi j'attends avec IMPATIENCE les Joy'screens de mon poulain (parait qu'il a de bô zyeux turquoises)

On veux les screens ! On veux les screens ! (passe avec une grosse pancarte)

Merci à toutes et à tous de rester mes fans !!

@Amyn : Pour les histoires de voix et de screens, c'est juste un délire sur TS. Faut juste te dire que Rosalynd anciennement Lizeth va bientôt être au centre d'un triangle amoureux entre Legalus, Hrockrod et toi Amyn, seulement parce que vous avez des voix sexys sur le TS. Il n'y a of course aucune drague IRL sous entendue.
Tu pourrais m'envoyer un joli screen de ton perso Amyn, comme ça je serais plus inspirée quand tu entreras en jeu ?

Tu veux que le triangle devienne un carré ? Ca risque d'être chaud patate pour intégrer ça au BG hahaha ! Mais oui, il va bien falloir <3

Ah, Amyn a déjà Moela comme chérie ?

OK, c'est très intéressant, un Amyn qui a été bouleversé par une femme, y'a du gros potentiel !!

Surtout quand on sait que qu'il a été marié à........................... Athia !

(ben vi, ze balance.... Même pô honte)

#9
Dans une semaine, cela fera un mois que j'ai été recrutée dans la confrérie des Cavaliers Solitaires. Et dans une semaine, je deviendrai membre officiel de la confrérie, une grande fête étant organisée avec tout le gratin, la crème de la crème des CS, comme ils aiment dire. Autant dire que je me sens très nerveuse. Pour couronner le tout, il y a quelques jours, j'ai eu la visite d'Habricotine, ma marraine et représentante auprès du groupe. Je ne l'avais à vrai dire pas revue depuis le fameux jour où elle m'avait invitée officieusement à rejoindre la petite famille et le souvenir de son poisson restait gravée en ma mémoire - mes vêtements, fort heureusement, avaient été brûlés, l'odeur nauséabonde de poisson pourri avec.

Le pas en arrière que je fis lorsque je la vis sur le pas de la porte était un réflexe inconscient que tout le monde comprendra. Elle était habillée de la même manière et je me dis qu'avec son déguisement elle faisait peur ou tout du moins intimidait toutes les personnes alentour. Après quelques secondes d'attente, je me calmai en ne voyant aucun poisson, et me dis qu'elle avait sûrement une bonne raison de se déplacer pour me voir, ici à Hobbitebourg. Les Cavaliers Solitaires m'avaient conseillé de venir en Comté pour que l’on m’oublie, et j’ai cru que j’allais passer un bon moment à la campagne. Que neni !!

On m’avait envoyée chez Holly Sonnecor, car c’était de loin la personne la plus apte à me loger, tous les autres trous de Hobbit étaient soit trop remplis de petits Hobbits, soit trop remplis de barils de bière, qui avaient du jour au lendemain pris place dans les chambres d’amis, et particulièrement le jour de mon arrivée. Je me demandais si la générosité des Hobbits n’était qu’une légende, car je ne me suis pas sentie la bienvenue. Eljoying était venue avec moi et m’avait présentée devant tout le monde dans la taverne du Lierre Touffu, demandant à l’assemblée qui voudrait bien m’héberger pour quelques semaines. Holly Sonnecor avait levé timidement la main, soutenant avec courage les regards étonnés de ses voisins. Tout le monde était inquiet dans la Comté, car des évènements sombres se profilaient à l’horizon, et les gens préféraient rester entre eux. Je ne pouvais pas les blâmer.

Holly était une très petite Hobbite aux cheveux roux, très vive au parler. Elle m’a raconté le premier soir qu’elle connaissait les Cavaliers Solitaires au travers d’un de ses membres. A ce moment-là, peut-être aurais-je dû me taire car je n’aurais ressenti ni surprise, ni appréhension. Ma marraine Habricotine – c’est un nom de code selon elle – était une ancienne amie à elle. J’eus la sagesse de ne pas lui demander pourquoi elles avaient rompu le contact, mais je constatai les jours suivants qu’elles partageaient une même vivacité dans le caractère. Je ne reçus pas de poisson sur la figure, mais non loin de là, les corvées pleuvaient. Holly était très heureuse d’avoir quelqu’un avec qui parler – qui l’eut cru ? –  et elle adorait faire des tartes. J’étais devenue sa messagère, ou plutôt sa bonne à tout faire : ramener de la farine, des œufs et des fruits du verger d’Aballon était une chose, mais livrer ses tartes en étaient une autre ! Je compte encore les piqûres d’abeilles, mais aussi le nombre de fois où j’ai été pourchassée par des Hobbits affamés. Je remercie Manwë de m’avoir donné des jambes rapides.

Je venais de me lever lorsqu’Habricotine a frappé à ma porte, si bien que je ne devais pas montrer fière allure. Elle ne sembla pas le remarquer et entra dans ma chambre. Elle s’assit à la table et commença à badigeonner de beurre le pain que je pensais manger au petit déjeuner. Je la regardais se remplir l’estomac en silence, ayant pris place en face d’elle.


- Tu n’aurais pas de la bière ? demanda Habricotine la bouche encore pleine.
- Je dois pouvoir vous trouver ça quelque part… lui répondis-je en me levant.
- Nan, attends, c’est bon ! Rassieds-toi ! Il faut que je fasse attention à ma ligne, tu vois ? me dit-elle en prenant à pleine main ses poignées d’amour. Je suis venue t’annoncer qu’on a décidé que tes vacances étaient finies, et qu’on voulait te faire passer un petit test, pour être sûrs que tu méritais de faire partie des nôtres. C’est tout un investissement, tu sais ?

J’acquiesçai, essayant d’avoir une expression la plus neutre possible, et la vis sortir une fiole de sa poche, et la vider d’un trait. Après un rot plutôt sonore, elle reprit :

- C’est un peu comme un baptême du feu, une petite épreuve de rien du tout. Tu connais un peu la Vieille Forêt ?

A part la situer – c’était une forêt à la frontière Est de la Comté –, je n’y avais jamais mis les pieds.

- Pas spécialement, répondis-je, mais si c’est pour aller chercher quelque chose tout en haut d’un arbre, c’est bon ! Je suis assez forte pour monter aux arbres.
- Mouais, monter aux arbres, on pourra voir si tu dis vrai… à l’occasion.

Son regard et son sourire en coin ne me dirent rien qui vaille.


J’étais donc dans la Vieille Forêt depuis quelques heures, et jusqu’ici, j’avais rencontré quelques chauves-souris, une poignée de loups et une famille d’ours. Habricotine m’avait indiqué que je devais récupérer le pendentif de mon père, qu’elle m’avait emprunté pour l’épreuve et qu’elle avait accroché à un vieil arbre au milieu d’une clairière au fond de la forêt. Je pouvais abandonner si je le souhaitais, mais je n’aurais jamais revu mon collier.

La carte qu’elle m’avait donnée en échange était un vieux morceau de parchemin griffonné. Mon sens de l’orientation développé me permis de me retrouver dans le labyrinthe végétal de la Vieille Forêt. Cependant, je relus le papier afin de vérifier que je ne m’étais pas perdue, car je me retrouvais devant une partie de la forêt entièrement recouverte de toiles d’araignées. Hélas, je ne m’étais pas trompée, et le pendentif, marqué d’un X, se trouvait exactement au centre de cette zone. Faire demi-tour était exclu, bien évidemment, mais je restai là à contempler l’obscurité pendant plusieurs minutes, incapable de bouger.

Je soupirai.

- Bon, quand il faut y aller, il faut y aller ! dis-je à voix haute pour me redonner courage.

Le moment qui suivit était l’un des plus effrayants que j’eus connu. J’avais l’impression d’être observée, et mon imagination donnait des centaines d’yeux à cette présence. Je n’avais pas encore rencontré d’araignées, mais il était certain que celles qui avaient tissé ces toiles n’étaient pas de la taille de ma main.

La suite fut comme si je revoyais un vieux film. Le souvenir de la Forêt Noire me revint en pleine figure comme le poisson d’Habricotine. J’avais devant moi la reine de ces araignées. Elle était immense, et toute blanche. Elle tournait autour d’un arbre dans une clairière, et je maudis intérieurement ma marraine, car je remarquais un petit objet brillant au loin dans les branches d’un chêne.

Je décidai de fuir, mais comme plus jeune, mes jambes refusèrent de m’obéir. Quelques secondes plus tard, la créature sentit mon odeur, ou peut-être ma peur. Elle émit un bruit d’insecte qui acheva de me paralyser.

Elle se précipita vers moi.

Je hurlai.


Son corps était froid et moite. Mon arc en guise de bouclier, je réussis à contrer l’une de ses pinces. Je continuais de crier, terrorisée, mais soudain je pensai à ma sœur. Elle n’avait pas eu peur, et avait continué à jouer. J’entendais sa mélodie au loin et me dis que même si je n’arrivais pas à vaincre ma peur, je devais au moins essayer à m’en sortir. Me débattant avec mon arc de la main gauche, je pris ma dague de ceinture avec l’autre main et l’enfonça plusieurs fois dans l’abdomen du monstre. Mes cris de peur s’étaient changés en cri de rage au fur et à mesure que j’assénais mes coups, j’entendais l’araignée pousser de drôles de bruits, comme si elle hurlait de douleur. Au bout de quelques instants qui me semblèrent des heures, la créature perdit la bataille, et s’effondra sur moi.


Le calme revenu, la terreur reprit son emprise sur moi et la seule chose qui me vint à l’esprit était de fuir loin du corps inerte de l’araignée. Après m'être extirpée tant bien que mal, je remarquai qu'un liquide visqueux imbibait mes mains et je m’empressai de les essuyer sur mon pantalon. Au bord des larmes, je me rappelai de ma mission et me retournant vers le chêne, je vis le bijou.

Je montai à l’arbre et décrochai le pendentif. Tout à coup, alors que je descendais des branches de l’arbre, celui-ci se mit à bouger.

Surprise, je perdis l’équilibre et tombai dans le vide.

Oh non, qu'est-ce qui m'a pris de faire une recherche sur Google Images !!!!

#10
Habricotine était tranquillement installée sur le divan de la maison de Confrérie, ses pieds velus sur les coussins. Autour d’elle, les membres des Cavaliers Solitaires qui étaient dans le coin ou qui avaient fait le chemin après avoir reçu une colombe d’urgence. Galaenthir tenait un morceau de parchemin dans la paume de sa main, et regardait la Hobbite avec des yeux noirs.

- Bah quoi ? Pourquoi vous me regardez tous comme ça ? dit Habricotine sur un ton innocent.
- Habricotine, peux-tu lire ce qu’il y a d’écrit sur ce papier ? demanda Galaenthir en lui tendant le message.
- Si je peux ? Bien sûr que je peux, j’ai aussi appris à lire, contrairement à ce que vous pourriez pen…
- Lis ce message, s’il-te-plaît, coupa le chef de la confrérie.

En soupirant, Habricotine, déplia le morceau de papier, le lu, et le représenta à Galaenthir.

- Rosalynd est dans la Vieille Forêt et se dirige vers l’Antre de la tisseuse. Oui ? Et alors ?
- Ce message a été écrit par Tom Bombadil lui-même. Peux-tu m’expliquer pourquoi l’une de nos recrues, qui se trouve être terrifiée par les araignées, se trouverait au fond de la Vieille Forêt ?
- Mmmmh et bien, une personne bien intentionnée aurait pu lui indiquer le chemin vers un objet qu’elle recherche.
- Eh bah voyons ! s’exclama Galaenthir en se redressant et se retournant vers les autres. Selon Tom, les arbres lui ont raconté que Rosalynd se promenait sur leur territoire pas plus tard que ce matin et qu’à l’heure qu’il est, elle n’était pas loin du repère de cette charmante reine des araignées.

Quelques secondes passèrent, des secondes où l’on entendrait une mouche voler.

- Ne devrions-nous pas aller la sauver … encore ? dit Shabb, le nain ménestrel, en se levant de son tabouret.
- Lebrennil est une redoutable créature pour les jeunes aventuriers comme Rosalynd ! commenta quelqu’un d’autre.
- Moi, je pense qu’on devrait aller voir s’il reste quelque chose d’elle !! entonna un autre nain.
- J’ai juste voulu qu’elle soit sevrée de sa peur ! insista Habricotine auprès d’un Elfe avec qui elle se disputait déjà.
- Non, mais tu exagères, là. TU NE PEUX PAS DIRE CA ! cria son compère.
- Comment ça ? Ce message date de ce matin, tu ne penses pas qu’elle aurait déjà…
- EH ! OH ! CA SUFFIT TOUT LE MONDE ! VOUS ALLEZ VOUS CALMER ? hurla Galaenthir.

Tout à coup, le silence retomba dans la pièce. Habricotine s’était levée et avait sorti son poisson tandis qu’une bagarre de nains allait commencer entre celui qui avait déclaré que Rosalynd était déjà morte et son ami.

- QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES, vous lancer les meubles ne résoudra pas la situation ! Je voudrais deux autres volontaires avec moi pour aller la chercher.
- Moi ! demanda Habricotine en levant son poisson.
- Non, Habricotine, je préfèrerais que tu ailles … pêcher en Evendim. Reviens la semaine prochaine pour la fête.
- Mais … !

Habricotine se tut en voyant le regard désapprobateur de son chef. Elle rangea son poisson dans son sac et faisant la moue, prit la porte.

- Je me porte volontaire, dit l’Elfe qui argumentait avec Habricotine.
- Très bien, Legalus. Quelqu’un d’autre ?
- Elle aura besoin de soin, dit Shabb, je vous accompagne.
- C’est parfait ! Allons-y !


Les trois Cavaliers Solitaires étaient cachés dans les fourrés non loin de la dépouille de Lebrennil. Rosalynd s’était relevée et toute tremblante, essuyait ses mains encore et encore sur ses vêtements. Quelques secondes plus tard, ils la virent marcher lentement vers le vieil arbre au centre de la clairière. Elle monta, s’aidant des branches basses pour atteindre les plus hautes. Rosalynd attrapa le pendentif en or et le remit autour de son cou.

Soudain, l’arbre bougea. Et Rosalynd perdit l’équilibre.


- C’est moi ou elle a brillé ? demanda Shabb en sortant précipitamment de sa cachette.
- Elle a brillé… lui répondit Legalus qui le suivait de près.
- Les Chasseurs, ça ne brille pas de cette couleur, renchérit le ménestrel.
- Qu’en penses-tu, chef ? interrogea l’Elfe en se retournant. Chef ?

Galaenthir les bouscula, chargeant vers l’Arbre Eveillé.

- CESSEZ DE PARLER ET VENEZ !! cria-t-il.

Ils avaient déjà vaincu des centaines d’Arbres Eveillés, et en vaincre un de plus ne leur faisait pas peur. La scène qu’ils offraient était épique, les épées ou les runes sorties, les trois combattants couraient côte à côte, comme s’ils ne faisaient qu’un. La puissance des Cavaliers Solitaires dans une attaque à l’unisson.

Une attaque qui aurait pu être parfaite si une vague de feu ne les avaient pas projetés dans le décor, les quatre fers en l’air. Les poils de barbe un peu roussis, légèrement sonné, Shabb se redressa, s’assura dans un premier temps que ses amis inconscients n’avaient rien de plus que quelques bosses, et tenta de se frayer un chemin parmi le paysage de flammes qui s’offrait devant lui. Le vieux chêne était carbonisé et de nombreux arbres étaient en feu, tout autour de la clairière.

En son centre, Rosalynd était debout devant ce que Shabb pensait être un mur de flammes. La Chasseuse ne semblait pas souffrir du feu, bien au contraire. Elle oscillait légèrement cependant, de droite à gauche, comme si elle était en transe. Le ménestrel n’en croyait pas ses yeux. Il lui semblait voir une silhouette de feu juste devant la dernière recrue des Cavaliers Solitaires.

Au bout d’un moment, le feu disparut, et tout redevint noir. L’obscurité parut totale, tant le changement de lumière avait été brutal. Une forte pluie commença à tomber.

Shabb remarqua le corps inanimé de Rosalynd sur le sol.

Aidanar a écrit:Le pendentif a été fabriqué avec un morceau de corne de Balrog, c'est certain! Si c'est le cas, IL M'EN FAUT UN!!!

Ah, très perspicace de penser que c'est grâce au pendentif que tout cela s'est déroulé. C'est le cas, il n'y a pas photo. Mais quand à savoir comment, même moi je ne le sais pas encore, mais ça va germer tout doucement

Pffffff, aller pêcher en Evendim il a dit le Chef...... Scruuuummmble....



Comme si j'avais que ça à faire.... Grrrmmmml..... Non mais.....



Pis bon.... C'est pas comme si je voulais juste lui faire passer son arachnophobie hein ! Pffgrrrrrr....



On dit : faut soigner le mal par le mal ! Sgrongneugneu ! Pis bon, elles sont pas venimeuses dans la Vieille Forêt ces 8 pattes... Grrrrr... Pfffruuumbl......



Pis d'abord, de quoi il se mêle le Bombadil ! Ma Fillotte peux bien s'en sortir toute seule..... Sgrumbleu......



Groumpffffff.... Et en plus il pleut comme auroch qui pissote..... Non mais ch'te jure... Ruuumpffffff



Mais rââââ ! Je vais finir par faire paratonnerre avec ma cane... Tssssss... Rôndijioooooou....


Bon.... ça me fera au moins une bonne réserve de poissons froids pour gifler moult enquiquineurs de tout bord, gniarf gniarf



Bon, c'est pas tout ça, mais le soleil se couche. Pffffff, va pêcher en Evendim que le Chef a dit... Grrrrrrrr

Oh ma petite Habricotine, tu es trop forte !! Au moins, il y aura à manger à la fête de bienvenue de Rosalynd dans la confrérie